Sur les traces...

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La Ville en Roze

Sculpteur, Directeur de l’École des Beaux-Arts d’Amiens ou encore Conservateur du Musée de Picardie, Albert Roze a eu une carrière complète. Marie-sans-Chemise reste son œuvre la plus connue et la plus appréciée. Toutefois, cet artiste a contribué à changer le paysage culturel Amiénois. Partez sur les traces d’un homme qui vous fera voir votre ville en Roze !

 

La femme de Roze


Le Printemps est un nom d’œuvre peu connu par toutes celles et ceux qui parcourent le centre-ville. Pourtant, la statue appelée ainsi est la femme la plus célèbre d’Amiens. Surnommée Marie-sans-Chemise, elle affiche une grâce à nul autre pareil. Adossée à l’Horloge Dewailly, elle est le résultat de l’inspiration d’Albert Roze : ce dernier aurait pris pour modèle plusieurs femmes pour faire cette œuvre unique, la tête représentant sa nièce, Hermine Lejeune. La main gauche tenait une branche de pommier fleuri, détail que l’on peut apercevoir sur une copie de Marie-sans-Chemise conservée au Musée de Picardie.

 

Du Directeur des Beaux-Arts d’Amiens au Conservateur du Musée de Picardie


Le parcours d’Albert Roze fut ponctué par les fonctions qu’il occupa dan deux établissements culturels Amiénois. De 1893 à 1911, l’École des Beaux-Arts d’Amiens fut dirigée par l’artiste à la demande du maire de l’époque, Frédéric Petit. 1920 fut le début de sa deuxième fonction de directeur puisqu’il fut Conservateur du Musée de Picardie, jusqu’en 1945. Il permit l’évacuation de nombreuses œuvres de l’institution pendant la Seconde Guerre mondiale. 43 ans de Direction d’établissements culturels, tel est le Palmarès d’Albert Roze qui laissa aussi une empreinte dans le paysage urbain Amiénois, encore visible de nos jours.

 

Du Roze dans la Ville

 

On lui doit Marie-sans-Chemise, les deux statues de Jules Verne (au cimetière de La Madeleine et dans le square Jules Verne) mais aussi des monuments aux morts sur la place Foch et dans la Cathédrale Notre-Dame d’Amiens, sans oublier les bustes d’hommes ayant fait l’Histoire de la Picardie comme Frédéric Petit dans le jardin de la Bibliothèque Municipale Louis-Aragon et Charles Dallery au square Montplaisir. Si vous voulez de l’Émotion, direction la Cour du Conservatoire Régional (accès rue Desprez) pour admirer Le Pardon, un groupe sculpté racontant l’histoire d’une jeune femme revenant chez ses parents avec son nouveau-né.


La Somme, entre autres départements, comporte aussi de nombreuses œuvres d’Albert Roze, dont la plus célèbre est la Vierge Dorée au sommet de la Basilique Notre-Dame de Brebières d’Albert. Notons aussi la statue de Parmentier à Montdidier, ciselée également par ce Maître de la sculpture.

 

Emporté par la foule, l’héritage d’Albert Roze est un Hymne à l’Amour pour Amiens : vous allez voir la Ville en Roze !

Charles-Émile Ricquier

Son oeuvre la plus connue, le Cirque Municipal, fit de cet homme un architecte reconnu à Amiens. Toutefois, cela ne doit pas occulter les autres réalisations de cet artiste né à Amiens le 3 février 1846.


Cet Amiénois ayant vécu dans le quartier Saint-Leu est aussi l'auteur de l'Horloge Dewailly, contre laquelle s'adosse Marie sans Chemise, à un détail près que l'horloge actuelle est une copie de celle de Ricquier.


Le XIXème siècle fut celui de la construction par Charles-Émile Ricquier d'édifices encore visibles de nos jours : le Lycée de Jeunes Filles (devenu Madeleine Michelis), la Poste Centrale (façade côté place Léon Debouverie) ou encore le couvent du Sacré-Coeur de Jésus et de Marie (Lycée Saint-Remi).

Léon Lamotte

Un sculpteur populaire

Le 7 janvier 1912, naquit un homme qui fit parler de lui surtout lors de la Reconstruction d'Amiens après la Seconde Guerre mondiale. Alors qu'Amiens renaît de ses cendres, les années 1950 virent cet artiste de talent orner les murs de la ville.


Le thème de la Renaissance est caractéristique de ses oeuvres d'art, à l'instar de La Joie de Vivre, place Saint-Jacques. Certaines statues rappellent la dureté des métiers comme Le Mutilé du Travail, square Montplaisir, la Résistance à travers la stèle à George Quarante et Edmond Fontaine (à coté du pont, près du château de Montières, Étouvie) sans oublier Rose de Picardie à Étouvie.


L'atelier de Léon Lamotte dans le quartier de Montières-Étouvie a été donné par l'artiste à Amiens Métropole.

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