Cachés ou pas, certains lieux d'Amiens peuvent être accessibles aux Journées Européennes du Patrimoine en septembre.
Un escalier datant de plusieurs siècles à quelques pas de la Cathédrale, un ancien cloître d'un couvent derrière la gendarmerie, un hall de bibliothèque digne d'une salle antique...
Les pépites Amiénoises se trouvent à chaque coin de rue. Peut-être parviendrez-vous à en voir d'autres au cours de vos flâneries !
De cet édifice à l'escalier en bois datant de plusieurs siècles, on ne connaît que le nom. L'Hôtellerie de l'Angle ou de l'Ange d'Or se situe à quelques mètres de la Cathédrale. Visible depuis une grille, il est caché par l'immeuble en verre.
Cette maison datée du début du XVIIème siècle aura de quoi vous satisfaire. Son décor de bois agrémenté de personnages aux visages grimaçants interpelle. Visible dans le jardin arrière du Musée de Picardie, cette façade a été plusieurs fois déplacée.
Accès libre aux heures d'ouverture du Musée de Picardie.
De l'église du couvent des Cordeliers, il ne reste que des ruines. L'église Saint-Rémi est inachevée, ce qui explique la présence de ces vestiges. La nef de l'église néogothique aurait dû se trouver à cet emplacement aménagé en square et comportant des sarcophages trouvés par l'archéologue et numismate Pierre-Marie Saguez, qui a laissé son nom à ce lieu caché à la vue des passants.
Oeuvres d'Ivan Theimer dans les années 1990, les colonnes Jules Verne rendent hommage à l'univers de l'écrivain. Vous y trouverez des gravures relatives à ses romans et des animaux en tout genre comme un porc-épic et une tortue.
Cette fontaine n'est pas visible sur les grands axes du quartier Saint-Leu. Situé autrefois en face de l'église du quartier, elle fut déplacée non loin de la rue des Parcheminiers. Elle fait partie des dernières fontaines publiques encore existantes à Amiens.
Que représentent les différents symboles présents sur cette porte de la Citadelle ? Sans doute de facture récente, les animaux et autres gravures gardent encore leurs mystères...
L'air antique du hall de la Bibliothèque Municipale Louis-Aragon n'est pas anodin. Il est représentatif de l'architecture néoclassique des édifices de François-Auguste Cheussey qui fit construire des monuments avec des façades à colonnes, comme la Bibliothèque, le poste d'octroi et l'église Firmin-le-Martyr.
L'hôtel Bouctot-Vagniez est le plus célèbre des édifices particuliers de la famille Vagniez. Pourtant, rue Lemerchier, un autre hôtel de la famille, Vagniez-Renon, tribunal administratif, abrite une magnifique salle d'hydrothérapie de style mauresque conçue par l'architecte du Cirque Municipal d'Amiens, Charles-Émile Ricquier,
Difficile de s'imaginer qu'une fois dans cette Galerie, nous nous trouvons dans une ancienne banque, la Caisse d'Épargne de l'époque. Véritable bijou architectural, c'est un lieu historique puisque cet établissement compta dans son Conseil d'Administration un certain... Jules Verne.
Il y a des lieux cachés dont on peut voir un petit aperçu.
Dans la rue des Jacobins, derrière la Gendarmerie, se trouvent les vestiges du cloître du couvent des Ursulines.
Ces femmes religieuses habitèrent pendant des siècles à Amiens, cohabitant même avec les militaires pendant de nombreuses décennies.